Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
VANNES EN 1900
3 février 2007

LE QUARTIER ST PATERN

D'abord coeur historique de la ville puisque c'est sur sa colline que s'édifia, à la suite de la défaite des Vénêtes contre Jules-César,  la cité gallo-romaine de DARIORITUM, premier nom de VANNES,  le quartier devait devenir au fil des siècles, après le transfert de la ville sur la colline voisine, un quartier "populaire". La création toute proche des Casernes dans les années 1880 y verra même s'y installer plusieurs "maisons de plaisir" dans la Rue de la Tannerie.

67___vannes___vue_sur_casernes

Le premier sanctuaire qui y fut installé, à l'emplacement de l'église actuelle, prit le nom de celui que la tradition désigne comme le premier évêque de la cité,  Saint PATERN. Un document découvert très récemment attesterait que l'église avait été consacrée comme Basilique.

1763___St_Patern__rues_du_roulage_et_de_la_fontaine

LA RUE DE LA FONTAINE

Appelée parfois incorrectement "des Fontaines", elle rappelle celle  qui était installée en contrebas de l'église.

12___rue_des_fontaines35___rue_de_la_fontaine6829___rue_de_la_fontaine2935___rue_de_la_fontaine

29___vieilles_maisons_de_la_rue_de_la_fontaine

LA RUE DE L'HOPITAL

Longeant l'église sur son coté droit, elle fut durant plusieurs siècles la seule voie d'accès direct à l'intra-muros, via la Porte-Prison, pour les diligences et autres moyens de transports en provenance de NANTES et RENNES ou voulant s'y rendre. Sur cette voie escarpée, on peut imaginer le bruit infernal que devaient faire sur les pavés les sabots des chevaux tirant des diligences aux roues cerclées de fer, les hennissements et halètements des animaux s'entremèlant aux cris des palefreniers.

575___rue_de_l_hopital

Elle se prolonge par l'étroite RUE ST NICOLAS , du nom de l'Hôpital qui la jouxtait, et menant à l'imposante Porte-Prison.

rue_st_nicolas

LA PLACE CABELLO

Sur la butte,  dans le prolongement de la Place Ste Catherine située à l'arrière de l'Eglise, c'est ici que se tenait notamment le fameux marché aux cochons ....47___Place_Cabello___le_caf__M_nanteau29___Place_Cabello799___Place_Calello

LA RUE DU ROULAGE

Percée au XIXe siècle, elle permit aux diligences et autres carioles d'éviter les montées et descentes périlleuses des Rues de la Tannerie , de l'Etang et surtout de celle de l'Hôpital.

rue_du_roulage

rue_du_roulage_2

rue_du_roulage_3

L'AVENUE ST SYMPHORIEN

Dans le prolongement de la Rue de la Fontaine elle permit de rejoindre la Route de Pontivy et à partir de 1862, la Gare et son quartier.

6785___avenue_st_symphorien_ets_normand

6795____avenue_st_symphorien

42___le_moulin_de_l__tang_au_duc  L'ETANG DU DUC

06___VANNES___Etang_au_Duc2392___VANNES___Etang_au_Duc_et_Lavoirs

Sa dénomination de l'Etang-du-Duc (ou au- Duc, c'est selon...) provient du fait que VANNES avait été à partir du XIVé siècle, la résidence favorite des Ducs de Bretagne qui résidaient dans l'ancien Chateau de l'Hermine. D'origine artificielle, il correspondrait à l'emplacement d'une ancienne "carrière" d'où auraient été extraites des pierres pour la construction des remparts . Il a remplacé un précédent étang naturel, celui de Plaisance, situé plus au nord-est à la sortie de la ville, près de la route de Rennes. Pour la petite histoire, les deux étangs sont liés par la légende de la Mary-Morgane :

"Une mary-morgane (sirène) habite l'Etang du Duc, prés de Vannes.Elle en sort quelquefois pour tresser au soleil ses cheveux verts. Un soldat la surprit un jour sur son rocher, et, attiré par sa beauté, il s'approcha d'elle ; mais la mary-morgan l'enlaça de ses bras et l'entraîna au fond de l'étang . Si vous demandez au peuple ce que c'est que cette fée des eaux, voici ce qu'il vous racontera :
Une princesse, à qui l'Etang au Duc appartenait, avait refusé d'épouser un grand seigneur qui possédait l'étang de Plaisance. Cependant, fatiguée par la prière de celui-ci, elle lui dit un jour :
- Je serai vôtre, quand l'étang de Plaisance coulera celui au Duc.
Croyant bien demander l'impossible ; mais le seigneur fit creuser un canal qui réunit les deux étangs ; et un jour, ayant invité la dame à une fête qu'il donnait à son château de Plaisance, il la conduisit en bateau par ce canal, jusqu'à l'étang au duc, et là lui dit :
- J'ai rempli votre vouloir, remplissez maintenant votre promesse, et devenez mienne.
Mais la princesse, saisie de douleur en voyant ce qu'elle avait promis, ne voulut point donner son âme et son corps au seigneur qu'elle n'aimait pas, tandis qu'au contraire elle en chérissait un autre ; elle se pencha, désespérée, sur le bord du bateau, et se jeta la tête en avant au fond du lac, d'où elle ne revint plus. Seulement à partir de ce jour, il y eu dans l'étang une mary-morgan belle comme le jour, et l'on pense que c'est la princesse qui a pris cette forme, et qui se montre, vers les matins d'été, sur les rochers qui bordent l'eau, peignant ses longs cheveux, et faisant des couronnes de glaïeuls."

(Extrait de "Les Derniers Bretons" d'E. Souvestre, ed. Charpentier.)

Publicité
Publicité
Commentaires
J
excellent...je suis vannetais de coeur car meme si je suis né a Auray je me suis retrouvé a Trussac un an après.et puis toute ma jeunesse à la Bourdonnaye.Que de souvenirs en voyant la rue saint Symphorien et l'école des filles qui etait pour moi l'école Germaine de Steal.<br /> Felicitation pour le travail.<br /> Evidement pour moi je suis plus proche de la percee du boulevard de la paix,de la demolition de l'abattoir et du marchand de peaux.nous au nord notre plage etait Larmor Pouilleux que ca sentait bon en passant devant la patisserie Sainte Anne rue monseigneur trehiou.<br /> enfin je m'emporte et ce n'est pas le propos<br /> Merçi ca fait du bien.
VANNES EN 1900
Publicité
Archives
Publicité